Diplômée de l’Esa, la Malgache Noéline Rasoamandrary vient de lancer Vanilla Bridge, une société qui élabore, personnalise et commercialise des extraits naturels de vanille.
Tout pousse en Anjou, c’est bien connu, et même de la vanille. Du côté de la rue Saint-Léonard, précisément. Au sein du village des entrepreneurs. C’est là, dans un petit atelier, que Noéline Rasoamandrary, 35 ans, a posé ses valises et sa machine à ultrasons. C’est là qu’elle a lancé Vanilla Bridge après avoir bénéficié de l’incubateur DREAM de l’École supérieure d’agricultures d’Angers (ESA) où elle a suivi le master Food identity. Originaire de Sofia, dans le nord-est de Madagascar où son père est agriculteur, la jeune femme a également une maîtrise de biochimie alimentaire et un master d’ingénierie alimentaire qu’elle a obtenu à l’Université de Shanghai, via une bourse internationale de l’État chinois.
C’est justement en quittant son île pour la Chine, où elle a étudié durant trois ans, que Noéline Rasoamandrary a eu envie de sublimer et de valoriser la fameuse vanille de Madagascar. « Ce produit, c’est notre identité »
, dit-elle dans un grand sourire.
Giffard client et parrain de Vanilla Bridge
Alors pas question de le galvauder. Scientifique avant d’être gourmande, la jeune Malgache a entrepris des recherches sur l’extraction naturelle de la vanille. Ou comment extraire le meilleur du meilleur de la gousse de vanille. Elle s’est penchée sur l’histoire de l’extraction des arômes. Elle a analysé l’extraction moderne de la vanille et elle a inventé un processus de fabrication par ultrasons. Elle n’en dira pas plus, si ce n’est que « la méthode est douce et propre »
.
Lien de l’article : https://www.courrierdelouest.fr/actualite/angers-vanille-made-in-anjou-16-08-2019-410442
Écrit le 16/08/2019 par LE COURRIER DE L’OUEST – Journaliste François Lacroix